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Programme indépendant de surveillance environnementale (PISE) : Mine et usine de concentration de Rabbit Lake

Nom du site Établissement de Rabbit Lake
Titulaire de permis Cameco Corporation
Nom de l’installation Établissement de Rabbit Lake
Emplacement de l’installation 750 km au nord de Saskatoon
Reconnaissance des droits territoriaux La CCSN reconnaît que l’établissement de Rabbit Lake se trouve dans le nord de la Saskatchewan, sur le territoire visé par le Traité historique no 10 (1906), patrie de la Nation métisse, et sur les territoires traditionnels des Denesųłiné, des Cris et des Métis.
Description de l’installation L’établissement de Rabbit Lake comprend une mine souterraine, trois puits de mine épuisés (dont deux ont été remis en état), une installation de gestion des résidus (IGR) en fosse, une usine de concentration et des infrastructures de soutien.
Exigences relatives à la protection de l’environnement Conformément aux exigences réglementaires de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires (LSRN), tous les titulaires de permis doivent tenir à jour un programme complet de protection de l’environnement pour surveiller et contrôler les rejets de substances nucléaires et dangereuses provenant des installations qu’ils possèdent et exploitent. Dans le cadre du programme de protection de l’environnement de tout titulaire de permis, les concentrations de contaminants dans l’environnement doivent être déterminées et les voies d’exposition potentielles du public doivent être évaluées.

Les résultats du PISE de 2022 concordent avec les résultats présentés par Cameco, ce qui appuie notre évaluation selon laquelle le programme de protection de l’environnement du titulaire de permis est efficace. Ces résultats s’ajoutent aux éléments de preuve qui démontrent que les personnes et l’environnement à proximité de l’établissement de Rabbit Lake sont protégés et qu’aucun effet néfaste sur la santé n’est attendu en raison de l’exploitation des installations du site. 

Legend

Mine et usine de concentration de Rabbit Lake

1 Le symbole < indique qu’un résultat est inférieur à la limite de détection analytique en laboratoire.

2 N/D - non disponible

3 Pour les paramètres radiologiques (exprimés en Bq/L, Bq/kg ou Bq/m3), lorsqu’il n’y a pas de recommandations fédérales ou provinciales, les seuils de dépistage de la CCSN ont été établis à partir d’hypothèses prudentes s’appuyant sur la norme CSA N288.1-14, Guide de calcul des limites opérationnelles dérivées de matières radioactives dans les effluents gazeux et liquides durant l’exploitation normale des installations nucléaires.Le seuil de dépistage d’un radionucléide particulier dans un milieu donné (p. ex. l’eau, l’air ou les aliments) représente la concentration de l’activité qui entraînerait une dose de 0,1 millisievert par année (mSv/an), dose à laquelle aucun impact sur la santé humaine n’est attendu. Pour plus de renseignements, veuillez consulter la fiche d’information technique du PISE.

4 Pour les substances dangereuses (exprimées en mg/kg de poids frais) pour lesquelles il n’existe pas de recommandations fédérales ou provinciales, nos seuils de dépistage ont été établis en utilisant la dose journalière moyenne provenant de l’alimentation typique des Autochtones du nord de la Saskatchewan, la masse corporelle moyenne du récepteur et une dose correspondant à 10 % de la dose journalière admissible (DJA) fixée par Santé Canada pour la substance dangereuse. La DJA représente la quantité d’aliments qui peut être consommée sur une période donnée sans risques importants pour la santé. Les seuils de dépistage pour les substances dangereuses reposent sur une dose équivalente à 10 % de la DJA afin de tenir compte de l’exposition à des contaminants provenant de multiples voies d’exposition primaires.

5 En ce qui concerne les échantillons d’eau, les résultats pour les paramètres non radiologiques sont comparés aux recommandations du Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME) pour la protection de la vie aquatique. Si aucune recommandation n’a été formulée par le CCME, les Recommandations pour la qualité de l’eau potable de Santé Canada s’appliquent.

Résultats de 2022

Le plan d’échantillonnage du PISE de 2022 pour l’établissement de Rabbit Lake visait les substances radioactives et dangereuses. Un plan d’échantillonnage propre au site a été élaboré à partir du programme de surveillance de l’environnement approuvé du titulaire de permis et de notre expérience de la réglementation pour ce site. Nous nous efforçons d’incorporer l’utilisation traditionnelle des terres, les valeurs et le savoir autochtones en mobilisant les Nations et communautés autochtones à l’égard du plan d’échantillonnage. Des renseignements supplémentaires sur cette mobilisation sont fournis à la section Participation des Nations et communautés autochtones.

À la fin du mois d’août et au début de septembre 2022, avec l’aide d’un membre du personnel de la CCSN et d’un technicien des terres de la communauté du Bureau des terres et des ressources de Ya’thi néné, CanNorth a prélevé des échantillons d’eaux de surface et de thé du Labrador à une station de référence1 (rive nord de la baie Collins du lac Wollaston) qui n’est pas exposée aux activités de l’établissement de Rabbit Lake et dans trois stations d’exposition (baie Hidden près de l’exutoire du ruisseau Horseshoe, île Blue et île Snowshoe). Des échantillons de poisson (grand corégone, grand brochet, touladi et doré jaune) ont été prélevés à la baie Collins et à la baie Hidden. Des échantillons de bleuets ont également été prélevés à la baie Collins, à l’île Blue et à Eagle Point. Ces échantillons ont été envoyés aux laboratoires du Saskatchewan Research Council (SRC) aux fins d’essais et d’analyses.

Les concentrations de radioactivité (contaminants radiologiques) et de contaminants dangereux dans les échantillons d’eau de surface étaient conformes aux limites du rayonnement de fond Footnote 1, inférieures aux recommandations du CCME pour la protection de la vie aquatique Footnote 2 et inférieures aux normes et objectifs de qualité de l’eau potable de la Saskatchewan Footnote 3. Par conséquent, en ce qui concerne les paramètres analysés, l’eau de surface peut être consommée sans danger.

En ce qui concerne les contaminants radiologiques dans la chair des poissons, le thé du Labrador et les bleuets, le personnel de la CCSN a comparé les résultats de la surveillance aux seuils de dépistage de la CCSN pour s’assurer que la santé humaine était protégée. Les seuils de dépistage de la CCSN reposent sur des hypothèses prudentes liées à l’ingestion d’aliments et à l’exposition à l’environnement extérieur, et s’appuient sur la norme CSA N288.1-14 Footnote 4 et la publication 119 de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) Footnote 5. Le seuil de dépistage pour chaque radionucléide dans un milieu donné (p. ex. poisson, thé du Labrador, baies) représente la concentration de radioactivité qui entraînerait une dose de 0,1 mSv/an (millisieverts par an), soit un dixième de la limite de dose réglementaire de la CCSN pour un membre du public fixée à 1 mSv/an Footnote 6. La méthode appliquée par le personnel de la CCSN pour le calcul du seuil de dépistage est comparable à la méthode de Santé Canada et de l’Organisation mondiale de la santé visant les recommandations relatives à l’eau potable Footnote 7 Footnote 8, dans laquelle on utilise également une dose de 0,1 mSv/an.

Les concentrations de radioactivité mesurées pour tous les contaminants radiologiques présents dans la chair de poisson, les bleuets et le thé du Labrador étaient inférieures aux seuils de dépistage des radionucléides fixés par la CCSN. Par conséquent, la consommation d’eau, de poisson, de thé du Labrador et de bleuets ne devrait pas entraîner d’effets néfastes sur la santé attribuables aux contaminants radiologiques.

Des seuils de dépistage de la CCSN ont également été établis pour les contaminants dangereux. Un seuil de dépistage de la CCSN correspond à la concentration requise pour qu’un sujet représentatif (adulte/enfant) ingère une dose égale à un dixième de la DJA fixée par Santé Canada, attribuable à une exposition à des contaminants dangereux provenant de diverses voies d’ingestion d’aliments, dont l’eau potable, les fruits, les légumes et la viande et le poisson. Le niveau de prudence de l’évaluation est donc accru, car on considère que le récepteur pourrait être exposé à un contaminant par dix voies d’exposition différentes. Il est probable qu’une ou deux voies seulement soient prédominantes; toutefois, l’évaluation de la CCSN tient compte des dix voies. La DJA correspond à la concentration d’un contaminant dangereux qui peut être ingéré quotidiennement et à long terme par les humains tout en demeurant sans danger pour leur santé. Les seuils de dépistage de la CCSN établis pour la campagne d’échantillonnage du PISE de l’établissement de Rabbit Lake sont prudents et calculés à partir de taux d’ingestion correspondant au régime alimentaire autochtone régional.

À l’exception du sélénium et de l’arsenic trouvés dans le poisson, qui sont tous deux examinés ci-dessous, la concentration de contaminants dangereux dans le poisson, les bleuets et le thé du Labrador était inférieure aux seuils de dépistage fixés par la CCSN pour les substances dangereuses.

La concentration de fond régionale de sélénium dans le poisson varie de 0,12 à 3,03 mg/kg (milligrammes par kilogramme) de poids frais Footnote 1. La concentration de sélénium chez le grand brochet variait de 0,24 à 0,27 mg/kg de poids frais à la station de référence de la baie Collins, et de 0,36 à 0,77 mg/kg de poids frais à la station d’exposition de la baie Hidden. La concentration de sélénium chez le grand corégone variait de 0,29 à 0,35 mg/kg de poids frais à la station de référence de la baie Collins, et de 0,34 à 0,64 mg/kg de poids frais à la station d’exposition de la baie Hidden. La concentration la plus élevée de sélénium relevée chez le touladi et le doré jaune était de 0,22 et de 0,25 mg/kg de poids frais. Les concentrations de sélénium mesurées dans les poissons aux stations d’exposition et de référence respectaient la fourchette des concentrations de fond régionales. Les résultats correspondent également à ceux du Programme de surveillance régionale de l’est de l’Athabasca (PSREA) pour la région du nord de la Saskatchewan Footnote 9.

La concentration la plus élevée de sélénium relevée dans les poissons analysés prélevés dans la zone d’exposition de l’établissement de Rabbit Lake était de 0,77 mg/kg de poids frais dans un échantillon de grand brochet, capturé à la station d’exposition de la baie Hidden. Une concentration de 0,77 mg/kg de poids frais dans le poisson correspond à 35 % de la DJA de sélénium, laquelle est fixée à 2,2 mg/kg de poids frais. La part du sélénium provenant d’autres voies d’ingestion, y compris l’eau, les bleuets et le thé du Labrador, était négligeable. Aucun effet sur la santé attribuable au sélénium n’est attendu en raison de la consommation de poisson. En effet, la plus forte concentration de sélénium dans le poisson était inférieure à la moitié du seuil de dépistage prudent de la CCSN, et les concentrations de sélénium dans tous les autres échantillons analysés (eau, thé du Labrador, bleuets) étaient bien inférieures au seuil de dépistage.

En outre, la concentration la plus élevée de sélénium, soit 0,77 mg/kg de poids frais, correspond à 3,9 mg/kg de poids sec en fonction de la teneur en eau de l’échantillon. Cette valeur, de même que toutes les concentrations fondées sur le poids sec de sélénium dans la chair des poissons, sont inférieures au critère de 2016 de l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis fixé pour le sélénium présent dans les tissus musculaires des poissons, soit 11,3 mg/kg de poids sec. Cela indique que le poisson n’est pas affecté par le sélénium à ces concentrations et qu’il est donc propre à la consommation.

La concentration de fond régionale d’arsenic dans le poisson varie de 0,005 à 0,1 mg/kg (milligrammes par kilogramme) de poids frais Footnote 1. Il est survenu deux dépassements du seuil de dépistage de l’arsenic dans les échantillons de grand corégone provenant de la station d’exposition de la baie Hidden. La concentration la plus élevée se chiffrait à 0,08 mg/kg de poids frais. Une concentration de 0,08 mg/kg de poids frais dans le poisson correspond à 4 % de la DJA de l’arsenic, laquelle est fixée à 0,7 mg/kg de poids frais. La part de l’arsenic provenant d’autres voies d’ingestion, y compris l’eau, les bleuets et le thé du Labrador, était négligeable. Aucun effet sur la santé attribuable à l’arsenic n’est attendu en raison de la consommation de poisson. En effet, la plus forte concentration d’arsenic dans le poisson était bien inférieure au seuil de dépistage prudent de la CCSN, et les concentrations d’arsenic dans tous les autres échantillons analysés (eau, thé du Labrador, bleuets) étaient bien inférieures au seuil de dépistage.

1Les échantillons de référence sont prélevés dans un endroit où il est peu probable qu’il y ait eu exposition en raison des activités de l’installation nucléaire. Cet endroit est choisi en fonction de la distance par rapport à l’installation et des données météorologiques, notamment la direction du vent dominant ou les précipitations (dans le cas des rejets atmosphériques) et la direction des cours d’eau (dans le cas des rejets d’effluents). Cela nous permet de recueillir des données locales qui sont représentatives de la zone autour de l’installation. Ces données sont ensuite comparées aux résultats de l’échantillonnage. Cette approche est particulièrement importante lorsqu’il n’existe pas de données sur les concentrations de fond, de recommandations ou de seuils de dépistage pour un certain contaminant ou milieu dans une région donnée.

Participation des Nations et communautés autochtones

Il est primordial que l’échantillonnage du PISE reflète le savoir traditionnel, l’utilisation des terres et les valeurs autochtones dans la mesure du possible. En plus des activités courantes d’échantillonnage du PISE, nous consultons les Nations et communautés autochtones locales à propos de nos plans d’échantillonnage.

Avant la campagne d’échantillonnage du PISE de 2022 à l’établissement de Rabbit Lake, des courriels d’avis ont été envoyés à toutes les Nations et communautés autochtones à proximité de l’installation pour les informer de la campagne et les inviter à se prononcer sur le plan d’échantillonnage. Nous avons sollicité leurs suggestions d’espèces d’intérêt, de composantes valorisées et de lieux d’échantillonnage potentiels où pourraient se dérouler des pratiques et activités traditionnelles.

En juin 2022, le Ya’thi néné a formulé ses commentaires à l’égard de l’ébauche du plan d’échantillonnage du PISE. À la suite d’entrevues auprès des résidents et leaders du lac Wollaston, le Ya’thi néné a conclu qu’il y avait très peu de préoccupations à l’égard de l’ébauche du plan d’échantillonnage du PISE. Les répondants ont indiqué l’île Blue et l’île Snowshoe en tant que zones potentielles d’échantillonnage. Le personnel de la CCSN a intégré ces deux zones dans le plan d’échantillonnage définitif. Les répondants ont également cerné le touladi en tant qu’espèce d’intérêt. Le personnel de la CCSN a ajouté le touladi au plan d’échantillonnage définitif. Sur le terrain, un technicien des terres de la communauté du Ya’thi néné a accompagné un membre du personnel de la CCSN et l’entrepreneur qualifié afin de faciliter les prélèvements durant la campagne d’échantillonnage du PISE de 2022 à l’établissement de Rabbit Lake. L’approche concertée d’échantillonnage visait à bâtir la confiance, tisser des liens et communiquer des renseignements supplémentaires sur le PISE de la CCSN. Nous souhaitons remercier le Ya’thi néné de sa collaboration.

Nous continuerons de mobiliser les Nations et communautés autochtones intéressées pour veiller à incorporer le savoir autochtone dans les campagnes d’échantillonnage ultérieures du PISE.

Accent sur la santé

Nous examinons les résultats des rapports sur la santé et menons des études sur la santé afin d’approfondir, de manière indépendante, la vérification que la santé des personnes est protégée à l’établissement de Rabbit Lake et à proximité de celui-ci.

Le personnel de la CCSN a examiné les rapports locaux sur la santé de la Population Health Unit - Northern Saskatchewan, de la Northern Inter-Tribal Health Authority, ainsi que les rapports provinciaux sur la santé de la Saskatchewan Health Authority et de la Saskatchewan Cancer Agency afin d’évaluer divers indicateurs de santé pour les collectivités situées à proximité de l’établissement de Rabbit Lake. 

Il est important de comprendre non seulement l’état de santé global de la collectivité vivant à proximité d’un site minier ou d’une usine de concentration, mais aussi la relation entre l’exposition professionnelle et la santé à long terme des travailleurs.

Le personnel de la CCSN a antérieurement examiné la relation entre l’exposition au radon et la santé chez les travailleurs des mines d’uranium de Beaverlodge et de Port Radium ainsi que chez les travailleurs des installations de radium et d’uranium de Port Hope entre 1932 et 1980. Dans l’ensemble, les travailleurs des secteurs de la concentration, de l’extraction et du traitement de l’uranium étaient en aussi bonne santé que l’ensemble de la population canadienne. Le cancer du poumon constituait la seule exception; en effet, l’incidence du cancer et la mortalité attribuable au cancer du poumon étaient plus élevées chez les travailleurs de l’uranium. Le risque de cancer du poumon augmentait en fonction de l’augmentation de l’exposition cumulée au radon. Ces constatations correspondent à celles d’autres études visant les travailleurs exposés au radon. Des études menées auprès d’anciens travailleurs de l’industrie de l’uranium ont conduit à une réglementation plus stricte en matière de radioprotection, entraînant une diminution drastique de l’exposition au radon dans les mines d’uranium. L’étude de la santé à long terme des travailleurs est importante pour veiller à ce que nos connaissances en matière de radioprotection s’appuient sur les meilleures données scientifiques disponibles aux fins de protection des travailleurs et du public. La CCSN et ses partenaires ont lancé une étude auprès de 80 000 travailleurs canadiens passés et actuels de l’industrie de l’uranium afin d’accroître les nouvelles connaissances sur leur santé à long terme et sur le lien entre l’exposition au radon et le cancer du poumon, particulièrement compte tenu de la faible exposition à laquelle les travailleurs d’aujourd’hui sont assujettis. Veuillez consulter le site Web de la CCSN pour obtenir des renseignements supplémentaires sur l’Étude sur les travailleurs canadiens de l’uranium (ETCANU).

D’après les données en matière d’exposition et de santé, nous n’avons pas observé d’effet néfaste sur la santé en raison de la présence de l’établissement de Rabbit Lake et nous n’en prévoyons pas. Accéder à notre répertoire d’études sur la santé de la CCSN et de tierces parties

Pour obtenir des données et renseignements généraux supplémentaires sur la santé pour votre collectivité, veuillez consulter les sites Web suivants :

Population Health Unit - Northern Saskatchewan

Northern Inter-Tribal Health Authority

Saskatchewan Health Authority

Saskatchewan Cancer Agency - Cancer Surveillance

Conclusion

Les résultats du PISE concordent avec les résultats présentés par Cameco, ce qui appuie notre évaluation selon laquelle le programme de protection de l’environnement du titulaire de permis est efficace. Ces résultats s’ajoutent à l’ensemble des éléments de preuve qui démontrent que les personnes et l’environnement à proximité de l’établissement de Rabbit Lake sont protégés, qu’aucun effet néfaste sur la santé n’est attendu en raison de l’exploitation des installations du site et que les aliments traditionnels à proximité de l’établissement sont propres à la consommation.

Documents de référence

Note de bas de page 1

Commission canadienne de sûreté nucléaire (2014), Performance environnementale d’une mine ou d’une usine de concentration d’uranium réglementée en vertu de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires : Évaluation fondée sur des données environnementales relatives à des mines et usines de concentration d’uranium (2000-2012), présenté au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

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Note de bas de page 2

Conseil canadien des ministres de l’environnement (1999), Recommandations canadiennes pour la qualité des eaux : protection de la vie aquatique.

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Note de bas de page 3

Gouvernement de la Saskatchewan (2016), Saskatchewan Environmental Quality Guidelines (en anglais seulement).

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Note de bas de page 4

Groupe CSA (2014), CSA N288.1-14 : Guide de calcul des limites opérationnelles dérivées de matières radioactives dans les effluents gazeux et liquides durant l’exploitation normale des installations nucléaires.

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Note de bas de page 5

Commission internationale de protection radiologique (2012), publication 119 de la CIPR, Compendium of Dose Coefficients Based on ICRP Publication 60 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 6

Commission canadienne de sûreté nucléaire (2000), Règlement sur la radioprotection (DORS/2000-203), https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/DORS-2000-203/page-1.html.

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Note de bas de page 7

Santé Canada (2012), Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada - Tableau sommaire.

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Note de bas de page 8

Santé Canada (2009), Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada : document technique – paramètres radiologiques.

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Note de bas de page 9

Programme de surveillance régionale de l’est de l’Athabasca, Our Reports, https://www.earmp.ca/reports (en anglais seulement).

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Liens connexes

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