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Introduction au rayonnement

Le mandat de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) est de protéger la santé et la sécurité des Canadiens ainsi que notre environnement. Plusieurs ministères et agences du gouvernement du Canada aident la CCSN à accomplir son mandat. La CCSN est particulièrement active auprès des personnes qui vivent ou travaillent dans des communautés où se trouvent des titulaires de permis de substances nucléaires.

La CCSN réglemente l'usage, la possession et le stockage de toutes les substances nucléaires au Canada. Ces exigences réglementaires en matière de sécurité et de sûreté des sources radioactives ont été renforcées au fil des années par suite de l'approfondissement des connaissances sur les effets du rayonnement.

La CCSN dispose d'un système très strict d'autorisation et de conformité qui permet d'assurer que toutes les personnes qui utilisent, possèdent ou stockent des substances nucléaires et des appareils à rayonnement se conforment au permis qui leur a été délivré et disposent de mécanismes de sécurité et de sûreté adaptés aux risques associés aux substances ou aux appareils en question.

Une partie du mandat de la CCSN est de diffuser des informations scientifiques, techniques et réglementaires objectives au public. Le but de cette section est de fournir des informations claires et précises sur le rayonnement et plus particulièrement sur les différentes catégories de rayonnement existantes, leurs sources et leurs usages, ainsi que sur les règlements en vigueur pour protéger les Canadiens et les personnes qui travaillent dans des installations nucléaires ou vivent à proximité de celles-ci.

Cette section se divise en différents chapitres :

Télécharger Introduction au rayonnement (PDF)

Vos objets de collection pourraient-ils contenir du radium?

Vous êtes‑vous déjà demandé si vos objets de collection pouvaient être radioactifs ou dangereux? Possédez vous de vieilles montres ou de vieux cadrans, des compas de marine, des instruments d’aéronef ou d’autres articles militaires? Jusque dans les années 1960, divers produits de consommation et articles militaires contenaient une peinture au radium qui brillait dans le noir. Ces produits sont appelés des appareils contenant un composé lumineux au radium. Ces appareils ne sont pas radioactifs en tant que tels; cependant, il y a de la radioactivité associée à la peinture lumineuse au radium appliquée sur l’appareil.

Vidéos

Le rayonnement et la santé

La CCSN continue à expliquer le rayonnement en termes simples. La vidéo Le rayonnement et la santé vous fait voyager au-delà du monde minuscule de l’atome pour découvrir les sources de rayonnement, le concept de dose et les effets du rayonnement sur le corps et la santé.

Transcript

(Le logo de la CCSN apparaît à l’écran, suivi, après un moment, du titre de la vidéo et du sous-titre, sous le logo.)

Texte à l’écran :

Le rayonnement et la santé
Comprendre le rayonnement avec la Commission canadienne de sûreté nucléaire

Nous vivons sur une planète où le rayonnement naturel est présent partout. On le trouve dans le sol, dans les roches, dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons et même dans notre propre corps. Ce rayonnement naturel constitue la majeure partie du rayonnement total auquel nous sommes exposés chaque jour.

(Le logo de la CCSN et le texte à l’écran disparaissent. L’animateur, Richard Goulet, apparaît en plan large avec une image de la Terre qui tourne dans sa main, puis qui remplit l’écran. On voit l’Amérique du Nord et des bulles de texte apparaître avec les mots « sol », « roches », « air » et « eau » lorsque ceux-ci sont mentionnés.)

Nous sommes aussi exposés au rayonnement artificiel, comme les rayons X lors d’examens médicaux, et à de petites quantités de matières radioactives – appelées « radionucléides » – que les installations nucléaires sont autorisées à rejeter.

(Richard revient à l’écran en plan large. L’image d’une radiographie apparaît à gauche et l’image d’un réacteur à droite. Pendant toute la vidéo, Richard fait face à la caméra.)

Je m’appelle Richard et je travaille pour la Commission canadienne de sûreté nucléaire.

Texte à l’écran : RICHARD GOULET
AGENT EN ÉVALUATION GÉOSCIENTIFIQUE
COMMISSION CANADIENNE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE

(La caméra se rapproche de Richard; une ligne verticale apparaît en-dessous de lui au centre de l’écran et prend de l’expansion à gauche et à droite pour former son nom et son titre.)

Nous ne pouvons pas voir, entendre, sentir, toucher ou mȇme goûter le rayonnement. Avant 1895, nous ne savions même pas qu’il existait! Nous avons fait beaucoup de chemin pour comprendre ce qu’est le rayonnement ionisant et l’impact qu’il a sur notre corps et notre environnement.

(Le nom et le titre de Richard disparaissent. Richard est montré en plan large; il parle directement à la caméra.)

Par exemple, nous pouvons mesurer la quantité de rayonnement dans l’environnement à l’aide d’appareils de détection du rayonnement, comme les compteurs Geiger. Ils mesurent l’énergie déposée par le rayonnement dans le détecteur.

(La caméra se rapproche de Richard. Un montage de photos est présenté tandis qu’il continue à parler. Il y a des photos d’une inspectrice avec un appareil de détection du rayonnement, d’un compteur Geiger et d’une autre inspectrice manipulant un appareil.)

Écoutez le son que produit l’uranium naturel dans cet échantillon de roche.
Cette mesure peut ensuite être utilisée pour calculer une dose.

(Richard est montré en plan large. La caméra fait un zoom sur sa main, qui tient un compteur Geiger. Richard tient le compteur par-dessus un échantillon de roche dans son autre main pour montrer que le compteur émet des cliquetis lents et rapides.)

La dose est la quantité qu’on utilise lorsqu’on parle des effets potentiels du rayonnement sur la santé. Une dose tient compte du type de rayonnement auquel vous avez été exposé et des organes dans votre corps qui ont été exposés.

Texte à l’écran :

DOSE

  • Type de rayonnement
  • Organes exposés

(Richard est montré en plan large. Les mots « dose », « type de rayonnement » et « organes exposés » apparaissent à gauche.)

L’unité utilisée pour exprimer cette dose est le « sievert » ou plus communément le « millisievert », qui est mille fois plus petit.

Texte à l’écran :

  • (Sv) sievert
  • (mSv) millisievert

(La caméra se rapproche de Richard. Il étire sa main gauche à l’extérieur de l’écran pour « prendre » une boîte de texte qui dit « (Sv) Sievert ». Le texte est ensuite remplacé par « (mSv) millisievert ».)

Les Canadiens reçoivent en moyenne chaque année une dose de rayonnement naturel de 1,8 millisievert provenant des matières radioactives dans le sol, dans les roches, dans certains aliments et aussi des rayons cosmiques. Ce nombre peut varier entre 1 et 4 millisieverts selon l’endroit où vous vivez au Canada. Par exemple, les personnes qui vivent en altitude ou plus loin de l’équateur reçoivent un peu plus de rayons cosmiques. De la même manière, les gens qui vivent dans des zones où les roches et le sol renferment plus d’éléments radioactifs reçoivent une dose plus élevée de rayonnement terrestre.

Texte à l’écran :

  • Rayonnement naturel: 1,8 mSv
  • Yellowknife: 3,1 mSv
  • Vancouver: 1,3 mSv
  • Regina: 3,5 mSv
  • Winnipeg: 4,1 mSv
  • Toronto: 1,6 mSv
  • Montréal: 1,6 mSv

(Richard est montré en plan large. Une carte animée du Canada remplit ensuite l’écran, et Richard continue à parler. À gauche de la carte apparaissent les mots « rayonnement naturel, 1,8 mSv ». Des bulles blanches avec du texte apparaissent dans la carte pour indiquer le rayonnement naturel relevé à certains endroits, dont Yellowknife (3,1 mSv), Vancouver (1,3 mSv), Regina (3,5 mSv), Winnipeg (4,1 mSv), Toronto (1,6 mSv), Montréal (1,6 mSv), Halifax (2,5 mSv) et St. John’s (1,6 mSv).

Donc, quels effets le rayonnement a-t-il sur la santé? Certains types de rayonnement dégagent suffisamment d’énergie pour pénétrer notre corps. Lorsqu’ils passent à travers les tissus du corps, les atomes portant une charge électrique, appelés ions, peuvent transformer ou détruire les cellules. Le corps est un organisme remarquable et la plupart du temps, les cellules se réparent d’elles-mêmes. Cela peut se produire des millions de fois chaque jour!

(La carte disparaît et la caméra montre Richard en plan large. Un graphique animé d’un corps humain apparait tandis qu’il continue à parler. La caméra fait un zoom sur le graphique et il y a une animation de rayonnements pénétrant le corps. Les cellules endommagées changent du bleu au rouge. L’animation montre les cellules rouges qui se réparent d’elles-mêmes, c’est-à-dire qu’elles redeviennent bleues.)

Cependant, si l’ADN ou d’autres parties critiques de la cellule reçoivent une grande dose de rayonnement d’un seul coup, la cellule peut mourir ou être trop endommagée pour se réparer. Si ce phénomène touche un grand nombre de cellules, il peut causer des « effets sur les tissus ». Par exemple, une dose de 500 millisieverts peut causer des cataractes, et une dose bien au-delà de 1 000 millisieverts peut causer des nausées et des brûlures cutanées, qui sont des symptômes du syndrome d’irradiation aiguë.

Texte à l’écran :

EFFETS SUR LES TISSUS

  • CATARACTES : 500 mSv
  • NAUSÉES + BRÛLURES CUTANÉES : 1000 mSv

(La caméra montre les cellules de plus près. D’autres rayonnements pénètrent le corps et endommagent les cellules – cette fois-ci, elles sont noires. Les mots « effets sur les tissus », « 500 mSv », « cataractes », « 1 000 mSv » et « nausées +brûlures cutanées » apparaissent à gauche des cellules.)

Une dose de rayonnement extrêmement élevée, autour de 4 000 à 5 000 millisieverts, peut être fatale. Ce niveau d’exposition est très rare.

(Vue rapprochée de Richard.)

Si la cellule se répare incorrectement, mais qu’elle continue de vivre, alors des « effets stochastiques » pourraient se produire, et un cancer pourrait se développer au fil du temps.

Texte à l’écran : Effets stochastiques

(Un groupe de cellules bleues et rouges apparait à l’écran. Le texte « effets stochastiques » apparait à gauche des cellules. La plupart des cellules bleues deviennent rouges.)

Plus la dose de rayonnement est élevée, plus la probabilité d’un cancer augmente. Les études sur la population montrent que les doses inférieures à environ 100 millisieverts n’ont généralement pas d’effets observables sur la santé.

(La caméra montre Richard en plan large.)

Le plus important, c’est que notre compréhension des dommages causés par le rayonnement aux cellules permet également de cibler et de détruire les cellules cancéreuses.

(Le groupe de cellules revient à l’écran. Les cellules rouges deviennent lentement noires. Des rayonnements pénètrent les cellules noires et les désintègrent.)

Nous savons ce qui se passe lorsque le rayonnement entre dans notre corps, mais comment se retrouve-t-il dans notre corps?

(La caméra montre Richard en plan large.)

Lorsqu’on parle d’exposition au rayonnement, on parle de « voies de transmission ». Le rayonnement peut prendre diverses voies de transmission pour se retrouver à l’intérieur du corps — y compris l’air que nous respirons et les aliments que nous mangeons — et contribuer ainsi à notre dose de rayonnement.

Texte à l’écran :Voies de transmission

(La caméra se rapproche de Richard. Il lève les mains pour « tenir » une boîte de texte qui dit « voies de transmission ».)

Saviez-vous que la noix du Brésil contient naturellement d’infimes quantités des radionucléides potassium 40 et radium 226? Miam… que c’est bon!

(La caméra montre Richard en plan large avant de se rapprocher de lui. Il tient une noix du Brésil. La caméra fait un zoom sur sa main, puis le montre qui mange la noix et lève le pouce.)

Notre corps ne fait pas de distinction entre les radionucléides naturels et artificiels. Une des sources de rayonnement artificiel est la petite quantité contrôlée de radionucléides que les installations nucléaires sont autorisées à rejeter dans l’environnement.

(La caméra montre Richard en plan large.)

Ces radionucléides pourraient être transportés dans l’air et déposés dans des champs. Les animaux mangent le foin et les grains de ces champs et fournissent ensuite de la nourriture que nous consommons. En comprenant la chaîne des événements – cette voie de transmission – il est possible d’estimer la dose que reçoit la personne qui consomme cette nourriture.

(Les images suivantes apparaissent à gauche de l’écran : un ciel avec des nuages cotonneux, un champ de ferme, une vache et un cochon, et un verre de lait et une assiette avec un steak et des grains. Une ligne blanche relie chaque image circulaire.)

En général, la quantité de radionucléides dans les aliments est extrêmement petite et n’a aucun effet sur votre santé.

(La caméra se rapproche de Richard.)

Pour les grandes installations, une évaluation semblable est réalisée pour étudier l’impact du rayonnement sur l’environnement, y compris la vie animale et végétale.

(La caméra montre Richard en plan large, avant de se déplacer de façon à ce que Richard soit à droite de l’écran. À gauche, des images d’arbres, d’un cerf, d’un lapin et d’un poisson apparaissent. L’arbre est dans le milieu, entouré des autres images. Elles sont toutes reliées à l’arbre par des lignes blanches.)

Puisque le rayonnement peut être dommageable, il doit être rigoureusement réglementé. C’est là que la Commission canadienne de sûreté nucléaire entre en jeu. Notre mandat est de réglementer l’utilisation de l’énergie et des matières nucléaires pour préserver la santé, la sûreté, la sécurité et protéger l’environnement. Le Règlement sur la radioprotection définit les limites de dose qui servent à protéger la santé du public et des travailleurs du secteur nucléaire.

Texte à l’écran :RÈGLEMENT SUR LA RADIOPROTECTION

(La caméra se rapproche de Richard. Le logo de la CCSN apparaît à gauche de Richard. La caméra s’éloigne pour quelques instants avant de se rapprocher à nouveau. Richard lève les mains pour « tenir » une boîte de texte qui dit « Règlement sur la radioprotection ».)

Les membres du public sont limités à une exposition de 1 millisievert par an provenant des activités autorisées. Cette limite s’ajoute à toutes les autres sources de rayonnement, comme le rayonnement naturel ou le rayonnement provenant de sources médicales. Les limites pour les travailleurs sont de 50 millisieverts sur un an et de 100 millisieverts sur cinq ans.

(On entend Richard parler pendant que joue une séquence vidéo d’une foule, puis d’un randonneur marchant dans la forêt, ensuite d’une travailleuse de la santé qui donne une injection à une patiente et finalement de travailleuses dans un laboratoire.)

Les travailleurs du secteur nucléaire peuvent porter de petits appareils appelés « dosimètres » qui mesurent et permettent de suivre leurs doses de rayonnement. Voilà une des façons de vérifier qu’ils ne dépassent pas ces limites. Les dosimètres peuvent être portés sur différentes parties du corps selon le travail qui est effectué.

(La caméra montre Richard à partir de la taille, puis fait un zoom sur le dosimètre qu’il tient dans sa main. La caméra montre ensuite Richard en plan large, puis fait un zoom sur sa chemise pendant qu’il attache le dosimètre à sa poche. La caméra montre brièvement Richard en plan large, puis fait un zoom sur sa main pendant qu’il glisse une bague sur son doigt.)

Notez que les limites de dose sont des limites réglementaires, pas des limites sanitaires. Grâce à notre réglementation stricte et à notre surveillance, nous sommes fiers de dire que ces limites de dose sont rarement atteintes.

(La caméra montre Richard de près, puis en plan large.)

Je vous ai présenté beaucoup d’information. Mettons certains chiffres en contexte.

(La caméra se rapproche de Richard.)

Texte à l’écran :

  • 0,001 mSv
  • 0,1 mSv

Les membres du public qui habitent près d’une installation nucléaire reçoivent généralement une dose de 0,001 millisievert par an provenant des activités nucléaires autorisées, ce qui est inférieur à une radiographie typique des poumons qui donne une dose de 0,1 millisievert.

(La caméra montre Richard en plan large à la droite de l’écran. À gauche de Richard, un graphique virtuel vert fait de blocs commence à se construire. Un bloc représente 0,001 mSv et l’autre, 0,1 mSv. Ce graphique remplit ensuite l’écran.)

Texte à l’écran :

  • 0,001 mSv
  • 0,1 mSv
  • 1 mSv
  • 1,8 mSv

La limite de dose pour le public est de 1 millisievert par an. Cela s’ajoute à la dose de rayonnement naturel reçue, qui est près du double de ce chiffre au Canada, avec une moyenne annuelle de 1,8 millisievert.

(Un bloc supplémentaire est ajouté au graphique, représentant 1 mSv. Un bloc vert pâle s’ajoute ensuite, représentant 1,8 mSv.)

Texte à l’écran :

  • 0,001 mSv
  • 0,1 mSv
  • 1 mSv
  • 1,8 mSv
  • 50 mSv
  • 100 mSv
  • 500 mSv
  • 1000 mSv

La limite pour les travailleurs est de 50 millisieverts sur une année et 100 millisieverts sur cinq ans. En réalité, ils reçoivent des doses beaucoup plus petites. Une dose de 500 millisieverts peut causer des cataractes, et une dose bien au-delà de 1 000 millisieverts peut causer des symptômes du syndrome d’irradiation aiguë.

(Richard réapparait en plan large, à droite du graphique en blocs. D’autres blocs sont ajoutés pour représenter 50 mSv, 100 mSv, 500 mSv et 1 000 mSv.)

Je sais que les doses de rayonnement peuvent vous effrayer, mais soyez rassurés : la Commission canadienne de sûreté nucléaire est là et surveille le secteur nucléaire pour préserver votre santé et votre sécurité ainsi que protéger l’environnement.

(La caméra se rapproche de Richard. Il lève sa main gauche et le logo de la CCSN apparaît sur sa paume.)

Texte à l’écran :

Commission canadienne de sûreté nucléaire
suretenucleaire.gc.ca

La Commission canadienne de sûreté nucléaire est une source fiable pour obtenir les réponses à vos questions! Visitez notre site Web, notre page Facebook ou notre chaîne YouTube.

(Richard disparaît pour faire place en plein écran au nom de la CCSN, à son logo, à l’hyperlien vers son site Web, à l’image de marque du Canada et aux icônes YouTube et Facebook.)

Qu’est-ce que le rayonnement?

La CCSN à démystifier le rayonnement. Des experts y expliquent les fondements du rayonnement en termes simples : qu’est-ce que c’est, les différents types de rayonnement, les radio-isotopes et la désintégration radioactive. N’attendez plus et venez voir comment ils se servent de jujubes pour illustrer le concept de demi-vie!

Transcript

(Le logo de la CCSN apparaît à l’écran, suivi après un moment du titre de la vidéo et du sous-titre, sous le logo.)

Texte à l’écran : Qu’est-ce que le rayonnement?

Texte à l’écran : Comprendre le rayonnement avec la Commission canadienne de sûreté nucléaire

Qu’est-ce que les détecteurs de fumée, les lumières d’urgence et l’énergie nucléaire ont en commun? Le rayonnement! Mais qu’est-ce que le rayonnement?

(Les effets sonores et le texte à l’écran disparaissent. L’animateur, Yani Picard, est montré en plan rapproché. Au-dessus de sa tête apparaissent l’un après l’autre des graphiques montrant un détecteur de fumée, une enseigne de sortie et une grappe de combustible. La caméra fait un zoom arrière. Pendant toute la vidéo, Yani fait face à la caméra.)

La plupart d’entre nous ont entendu parler du rayonnement dans notre cours de science au secondaire. Mais nous nous posons sans doute encore des questions à ce sujet.

(Les graphiques disparaissent et la caméra se rapproche deYani pendant quelques instants avant de reculer.)

Je m’appelle Yani et je travaille à la Commission canadienne de sûreté nucléaire.

(La caméra se rapproche de Yani; une ligne verticale apparaît en-dessous de lui au centre de l’écran et prend de l’expansion à gauche et à droite – comme un atome qui se brise – pour former son nom et son titre.)

Texte à l’écran :

Yani Picard
Spécialiste de la physique des rayonnements
Commission canadienne de sûreté nucléaire

Le rayonnement est tout simplement la libération d’énergie sous forme d’ondes en mouvement ou de flux de particules. L’énergie produite peut être faible, comme pour les micro-ondes et les téléphones cellulaires, ou élevée, comme pour les rayons X ou les rayons cosmiques provenant de l’espace. Il s’agit du rayonnement non ionisant et du rayonnement ionisant.

(Le nom et le titre de Yani disparaissent. La caméra s’éloigne de Yani, qui donne des exemples d’applications du rayonnement non ionisant et ionisant. Des images qui illustrent chacun des exemples surgissent au-dessus de lui : il y a un four micro-ondes, un téléphone cellulaire, des rayons x et des rayons cosmiques. Yani pointe vers les mots « non ionisant » et « ionisant » qui s’affichent à sa gauche et à sa droite.)

Texte à l’écran :

  • non-ionisant
  • ionisant

Mais pour vraiment comprendre le rayonnement, nous devons explorer le minuscule monde de l’atome.

(La vidéo montre Yani en plan moyen. Ce dernier jette un coup d’œil à un atome qui tourne en rond au-dessus de sa main. Il « lance » ensuite l’atome vers la caméra.)  

Revenons à notre classe de science du secondaire. Les atomes sont les minuscules composantes de base de toute la matière dans l’univers.

(L’atome « frappe » la caméra et remplit l’écran. L’atome et les électrons qui tournent autour de lui sont entièrement animés.)

Tout ce qui nous entoure est constitué d’atomes, des galaxies géantes à notre propre corps.

(La vidéo montre d’abord Yani, puis l’écran entier affiche l’image d’une galaxie, suivi d’une image de silhouettes de personnes éclairées par le soleil.)

Le centre de l’atome s’appelle le « noyau », dont est dérivé le mot « nucléaire ». Il contient une quantité d’énergie immense!

(La caméra fait un zoom sur Yani, qui étire sa main vers la gauche à l’extérieur de l’écran pour « prendre » une boîte de texte  qui dit « noyau ». Il fait la même chose vers la droite pour « prendre » une image qui dit « nucléaire ».)

Texte à l’écran :

  • noyau
  • nucléaire

Le noyau d’un atome contient des protons, dont la charge est positive, et des neutrons, dont la charge est nulle.

(Animation d’un atome avec du texte qui indique où se trouvent les neutrons et les protons. Les neutrons sont représentés par des boules bleues avec un signe négatif, et les protons, par des boules rouges avec le signe positif.)

Texte à l’écran :

Noyau

  • Neutron
  • Proton

Les électrons, qui ont une charge négative, encerclent le noyau. Les électrons négatifs et le noyau positif s’attirent, ce qui maintient la structure de l'atome.

(À droite, des électrons tournent autour d’un atome. À gauche, du texte apparaît qui dit : Les électrons ont une charge négative.)

Texte à l’écran : Les électrons ont une charge négative

Chaque élément du tableau périodique comporte un nombre précis de protons et de neutrons.

(Une image du tableau périodique des éléments apparaît.)

Mais un atome a parfois trop ou pas assez de neutrons, ce qui le rend instable, ou « radioactif ».

(La vidéo montre une animation d’un atome qui contient des protons et des neutrons, puis montre trois atomes. Yani revient à l’avant-plan. Il lève les bras pour « prendre » une boîte de texte avec le mot « radioactif ».)

Texte à l’écran :

  • 8 protons
  • 6 neutrons
  • 8 protons
  • 8 neutrons
  • 8 protons
  • 9 neutrons

Texte à l’écran : radioactif

Un atome instable est appelé radioisotope. Par exemple, un atome d’hydrogène qui compte deux neutrons en trop devient le radioisotope appelé tritium

(Les trois atomes contenant des protons et des neutrons réapparaissent. On passe ensuite à un atome qui a deux neutrons en trop, pour démontrer que le tritium est le radio-isotope de l’hydrogène.)

Texte à l’écran :

Radioisotope de l’hydrogène
Tritium

C’est la substance qui aide à faire briller dans le noir les panneaux de sortie!

(Yani réapparaît à la gauche de l’écran. Une enseigne de sortie apparaît pour quelques secondes à sa droite.)

Les atomes radioactifs veulent redevenir stables. Ils libèrent donc de l’énergie, dans un processus appelé « désintégration radioactive ». Ils produisent trois types d’énergie:

(La caméra fait un zoom sur Yani. Il tire vers lui une boîte de texte avec les mots « désintégration radioactive ».)

Texte à l’écran : désintégration radioactive

Alpha, bêta et gamma. Les particules alpha sont lourdes et parcourent seulement de courtes distances; les particules bêta sont plus légères et se déplacent très loin. Le rayonnement gamma est une vague qui se déplace encore plus loin.

(Les mots alpha, bêta et gamma apparaissent à l’écran. En-dessous de ces mots, il y a des lignes qui représentent des ondes : une ligne courte sous la particule alpha, une ligne longue sous la particule bêta et une longue ligne ondulée sous le rayonnement gamma.

Texte à l’écran :

  • α - alpha
  • β - bêta
  • γ - gamma

Le temps que prend la désintégration de la moitié des atomes radioactifs d’un radioisotope s’appelle une « demie-vie ». Cette demie-vie  peut être aussi petite qu’une fraction de seconde ou aussi grande que des milliards d’années.

(Yani revient à l’avant plan. Il se tourne vers la droite tire vers lui une boîte de texte avec les mots « demi-vie ». La caméra fait ensuite un zoom arrière.)

Texte à l’écran : demi-vie

Voici un exemple d’une demie-vie  en médecine nucléaire.

(Yani revient à l’avant plan.)

Les docteurs injectent à leurs patients le radioisotope technétium 99 m, qui émet un rayonnement gamma. Une caméra gamma prend ensuite des photos de l’intérieur du patient pour aider le docteur à poser son diagnostic. Puisque la demie-vie  du technétium 99 m est de seulement 6 heures, ce radioisotope est idéal pour ce genre de tests.

(La vidéo montre des photos d’un docteur qui donne une injection à un patient et d’un docteur qui se sert d’une caméra gamma. Yani revient ensuite à l’avant-plan et parle à la caméra.)

Faisons semblant que ces jujubes sont les noyaux du radioiostope. Après une demie-vie, la moitié des atomes qui restent dans le corps sont encore instables, ou « radioactifs ».

(Yani est debout derrière une table couverte de jujubes. Il tient une longue règle ancienne. Il place la règle sur la table au milieu des jujubes, et fait tomber la moitié des jujubes de la table.)

Après deux demie-vies, un quart des atomes demeurent radioactifs.

(Yani utilise encore la règle pour pousser de côté la moitié des jujubes qui restent.)

Après trois, un huitième…Et ainsi de suite!

(La caméra montre Yani en gros plan. Il continue à faire tomber rapidement tous les jujubes qui restent, sauf un.)

Après 24 heures, presque toute la radioactivité s’est dissipée, grâce à la désintégration radioactive et aussi… grâce au « processus d’évacuation » naturel de votre corps!

(Gros plan sur la main de Yani qui tient le dernier jujube, puis sur Yani qui parle directement à la caméra. Il met le jujube dans sa bouche. Effet sonore d’une chasse d’eau.)

Voici ce qui termine notre leçon scientifique sur le rayonnement. Félicitations – vous avez réussi!

(La caméra fait un zoom arrière sur Yani.)

Pouvez-vous répondre à la question bonus? : Qui surveille le secteur nucléaire au Canada? C’est nous, la Commission canadienne de sûreté nucléaire!

(Yani apparaît à l’avant-plan. Il lève les bras pour « tirer » vers lui une boîte de texte avec les mots « Commission canadienne de sûreté nucléaire » et son logo.)

Nous réglementons l’utilisation des substances et des matières nucléaires et nous veillons à ce que toutes les matières nucléaires soient utilisées à des fins pacifiques. Nous travaillons aussi à préserver votre santé et votre sécurité, ainsi qu’à protéger l’environnement.

(Montage d’images de centrales réglementées par la CCSN, d’installations où sont utilisées des substances nucléaires et de femmes utilisant de l’équipement technique.)

La Commission canadienne de sûreté nucléaire est une source fiable pour obtenir les réponses dont vous avez besoin !

Visitez notre site Web, suretenucleaire.gc.ca, ou nos pages YouTube et Facebook.

(Yani réapparaît à l’écran. Il tire vers lui une boîte de texte qui contient l’hyperlien vers le site Web de la CCSN. Yani disparaît pour faire place en plein écran au nom de la CCSN, à son logo, à l’hyperlien vers son site Web, à l’image de marque du Canada et aux icônes YouTube et Facebook.)

Texte à l’écran :Nous ne compromettrons jamais la sûreté.

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