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Programme indépendant de surveillance environnementale : Installation de conversion de Cameco à Port Hope et Cameco Fuel Manufacturing

Nom des installations Installation de conversion à Port Hope et Cameco Fuel Manufacturing
Titulaire de permis Cameco Corporation (Cameco)
Nom des sites Installation de conversion de Port Hope (ICPH) et Cameco Fuel Manufacturing (CMF)
Emplacement des installations Municipalité de Port Hope (Ontario)
Description des installations À l’ICPH, la poudre de trioxyde d’uranium (UO3) est convertie en dioxyde d’uranium (UO2) et en hexafluorure d’uranium (UF6). L’UF6 est retraité pour le transformer en combustible destiné aux réacteurs à eau légère, tandis que la poudre d’UO2 est transformée en combustible pour les réacteurs CANDU. Ces deux activités sont réalisées dans d’autres installations.

À l’installation de CFM, la poudre d’UO2 est pressée pour former des pastilles qui sont chargées dans des tubes en zirconium. Ces tubes servent à fabriquer le produit fini, soit des grappes de combustible de réacteur.

Tous les titulaires de permis de la CCSN doivent tenir à jour un programme complet de protection de l’environnement dans le but de surveiller et de contrôler les rejets de substances radiologiques (nucléaires) et dangereuses provenant des installations qu’ils exploitent afin de déterminer les concentrations de contaminants dans l’environnement et d’évaluer les voies potentielles d’exposition du public.

Les résultats du Programme indépendant de surveillance environnementale (PISE) de la CCSN pour 2020 indiquent que le public et l’environnement se trouvant à proximité de l’ICPH et de CMF sont protégés et qu’aucun effet sur la santé humaine n’est attendu. 

Legend

Installation de conversion de Cameco à Port Hope et Cameco Fuel Manufacturing

Légende

Tableau des résultats

1 Le symbole < indique que le résultat est inférieur à la limite de détection analytique en laboratoire.

2 N/D – non disponible

3 En ce qui concerne les échantillons d’eau, les résultats pour les paramètres non radiologiques sont comparés aux Recommandations canadiennes pour la qualité des eaux : protection de la vie aquatiquedu Conseil canadien des ministres de l’Environnement. Si aucune recommandation n’a été formulée par le CCME, les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada s’appliquent.

4 Pour les échantillons d’ammoniac, les résultats relatifs à l’ammoniac total sont comparés aux Recommandations canadiennes pour la qualité des eaux : protection de la vie aquatique du CCME pour l’eau douce en fonction d’un pH de 8,2 et d’une température de 20 ºC.

5 En ce qui concerne les échantillons de sol, le laboratoire de la CCSN a commencé à utiliser la méthode de digestion partielle plutôt que la méthode de digestion totale, qui était utilisée avant 2020. Ce changement a été apporté afin que les résultats puissent être comparés aux recommandations du CCME. En conséquence, les concentrations mesurées dans le sol sont inférieures aux valeurs des années précédentes.

6 Les sites d'échantillonnage de 2020 à PH08, PH17 et PH20 n'étaient plus disponibles à cause des activités de remédiation du port.

Résultats de 2020

Le plan d’échantillonnage du PISE de 2020 pour l’ICPH et CFM visait la mesure des rejets des installations dans l’eau, l’air et le sol. Un plan d’échantillonnage propre au site a été élaboré à partir du programme de surveillance de l’environnement approuvé du titulaire de permis et de l’expérience en réglementation de la CCSN pour ces sites. En octobre 2020, le personnel de la CCSN a prélevé des échantillons d’air, de sol et d’eau dans des zones accessibles au public à l’extérieur du périmètre des sites de l’ICPH et de CFM.

Installation de conversion de Port Hope

À proximité de l’ICPH, les concentrations d’uranium, de nitrate et d’ammoniac mesurées dans l’air, l’eau et le sol en 2020 étaient bien inférieures aux recommandations applicables. Ces résultats sont similaires aux mesures lors des années précédentes prises dans le cadre du PISE. Les concentrations de fluorure mesurées dans les échantillons d’eau du lac étaient légèrement supérieures aux Recommandations pour la qualité des eaux concernant la protection de la vie aquatique (0,12 mg/L) du CCME, mais inférieures aux Recommandations pour la qualité de l’eau potable de Santé Canada (1,5 mg/L) et bien en deçà de la valeur de référence de toxicité (11,5 mg/L) du CCME pour le biote aquatique sensible. Bien que les résultats relatifs au fluorure soient supérieurs aux recommandations du CCME, on ne prévoit pas d’effet néfaste étant donné que les recommandations sont dérivées d’hypothèses prudentes visant à protéger les espèces les plus sensibles à long terme. Des effets néfastes sur la santé humaine et sur la vie aquatique, y compris les poissons et les invertébrés benthiques, sont peu probables à de telles concentrations de fluorure dans l’eau.

Cameco Fuel Manufacturing

À proximité de l’ICPH, les concentrations d’uranium, de nitrate et d’ammoniac mesurées dans l’air, l’eau et le sol en 2020 étaient bien inférieures aux recommandations applicables. Ces résultats sont similaires aux mesures prises dans le cadre du PISE les années précédentes. Les concentrations de fluorure mesurées dans les échantillons d’eau du lac étaient légèrement supérieures aux Recommandations pour la qualité des eaux concernant la protection de la vie aquatique (0,12 mg/L) du CCME, mais inférieures aux Recommandations pour la qualité de l’eau potable de Santé Canada (1,5 mg/L), et bien en deçà de la valeur de référence de toxicité (11,5 mg/L) du CCME pour le biote aquatique sensible. Bien que les résultats relatifs au fluorure soient supérieurs aux recommandations du CCME, on ne prévoit pas d’effet néfaste étant donné que les recommandations sont dérivées d’hypothèses prudentes visant à protéger les espèces les plus sensibles à long terme. Des effets néfastes sur la santé humaine et sur la vie aquatique, y compris les poissons et les invertébrés benthiques, sont peu probables à de telles concentrations de fluorure dans l’eau.

Voir les données d'échantillonnage détaillées.

Résultats de 2017

Employé de la CCSN prélevant un échantillon de sol à proximité de l'Installation de conversion de Port Hope, en 2017.

Le plan d'échantillonnage du PISE de 2017 pour l'ICPH et CMF visait l'uranium comme substance dangereuse. Le PISE mesure l'uranium par rapport à ses seuils de toxicité chimique les plus sensibles (c'est-à-dire les plus restrictifs) en tant que métal potentiellement toxique (substance dangereuse). Un plan d'échantillonnage propre aux sites a été élaboré à partir du programme de surveillance de l'environnement approuvé du titulaire de permis et de l'expérience en réglementation de la CCSN pour ces sites. En mai 2017, le personnel de la CCSN a prélevé des échantillons d'air, de sol et d'eau dans des zones accessibles au public à l'extérieur du périmètre de l'ICPH et de CMF.

Les concentrations d'uranium dans l'air, l'eau et le sol, ainsi que celles de fluorure, de nitrate et d'ammoniac dans l'eau étaient bien inférieures aux recommandations applicables, à l'exception de deux résultats mesurés pour le fluorure dans les échantillons d'eau du lac prélevés près de l'ICPH. Les concentrations mesurées dans les échantillons d'eau (0,16 mg/L) étaient légèrement supérieures aux recommandations pour la qualité des eaux concernant la protection de la vie aquatique (0,12 mg/L) du Conseil canadien des ministres de l'Environnement (CCME, mais inférieures aux recommandations pour la qualité de l'eau potable de Santé Canada (1,5 mg/L) et bien en deçà de la valeur de référence de toxicité (11,5 mg/L) du CCME pour le biote aquatique sensible. Ces niveaux de fluorures dans l'eau sont peu susceptibles d'entraîner des effets négatifs pour la santé humaine et la vie aquatique, y compris le poisson et les invertébrés benthiques.

À trois endroits d'échantillonnage, les concentrations mesurées d'uranium dans le sol étaient supérieures au niveau de fond pour les parcs en milieu urbain et en milieu rural de l'Ontario, qui est de 1,9 à 2,1 µg d'uranium par gramme de sol (µg/g), mais elles étaient inférieures aux recommandations du CCME pour la qualité des sols relativement à l'utilisation des terrains résidentiels et des parcs (23 µg/g) à tous les sites échantillonnés. Aucun impact négatif pour la santé ou l'environnement n'est attendu à ces niveaux d'uranium dans le sol.

Les résultats de 2017 sont similaires à ceux obtenus en 2015 et en 2014 pour les concentrations d'uranium dans l'air, l'eau et le sol ainsi que pour les concentrations de fluorures, de nitrate et d'ammonium dans l'eau. Puisque les résultats du PISE constituent un aperçu de la situation dans le temps, les différences mineures entre les résultats des échantillonnages peuvent s'expliquer par de légères différences attribuables aux endroits où sont prélevés les échantillons, aux variations saisonnières, aux activités de l'installation, aux conditions météorologiques ou en raison des variations naturelles du rayonnement de fond. Au fil du temps, le personnel de la CCSN aura suffisamment de données pour établir une base de référence et surveiller les tendances. Voir les données d'échantillonnage détaillées.

Résultats de 2015 et 2014

Les plans d'échantillonnage du PISE de 2015 et de 2014 pour les sites de l'ICPH et de CFM étaient très semblables au plan de 2017 et visaient principalement l'uranium. Dans le cadre de ces campagnes d'échantillonnage, le personnel de la CCSN a effectué des prélèvements d'eau, de sol et d'air dans des endroits accessibles au public à l'extérieur du périmètre des sites. Voir les données d'échantillonnage détaillées.

Les résultats du PISE de 2015 et de 2014 ont confirmé que le public et l'environnement se trouvant à proximité des sites de l'ICPH et de CFM sont protégés contre les rejets provenant de l'installation et qu'il n'y a aucun impact sur la santé ou l'environnement attendu à ces niveaux.

Conclusions

Les résultats du PISE pour 2020, 2017, 2015 et 2014 indiquent que le public et l’environnement se trouvant à proximité de l’ICPH et de CFM sont protégés et qu’il n’y a pas d’impact attendu sur la santé humaine. Ces résultats concordent avec ceux fournis par Cameco, ce qui prouve que le programme de protection de l’environnement mis en place par le titulaire de permis protège la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement.

Accent mis sur la santé

La CCSN examine les résultats des rapports existants sur la santé et mène des études sur la santé afin de vérifier indépendamment que la santé des personnes se trouvant sur le site de l’installation de conversion de Porth Hope (ICPH), ou à proximité de celle-ci, est protégée.

Bon nombre d’études sur la santé ont été réalisées dans la région en raison de la présence, passée et actuelle, de l’industrie nucléaire au sein de la collectivité de Port Hope (Ontario), où l’on mène des activités de raffinage, de traitement et de fabrication liées au radium et à l’uranium depuis 1932. Les résultats des études environnementales et épidémiologiques menées à Port Hope indiquent que les niveaux d’exposition aux contaminants radioactifs et non radioactifs sont inférieurs aux concentrations qui entraînent des effets néfastes pour la santé. Les études épidémiologiques ne démontrent pas d’effets sur la santé attribuables aux activités passées et actuelles des industries nucléaires de Port Hope. Ces constatations reflètent aussi les résultats d’études menées dans d’autres pays.

Sur la base des données concernant l’exposition et la santé, le personnel de la CCSN n’a pas observé et ne prévoit pas d’effets néfastes sur la santé attribuables à l’exploitation de l’ICPH. Accédez au répertoire d’études sur la santé de la CCSN et de recherches effectuées par des tierces parties.

Si vous souhaitez obtenir des informations et des données générales sur la santé pour votre collectivité, veuillez consulter les sites Web suivants :

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